Afin d’emmener les femmes à contribuer efficacement à l’élaboration des politiques au niveau communautaire, dans la lutte contre le changement climatique, l’Organisation des Femmes Actives en Côte d’Ivoire (OFACI), a procédé à la formation des femmes leaders des communautés riveraines des parcs et aires protégées et des femmes dans les zones côtières.
Les premiers ateliers de formation tenus dans 5 régions d’aires protégées notamment les régions de la Marahoué, du Bafing, de Grand-Lahou, de Bounkani, et Bouna, du 8 au 16 août 2022, ont vu la participation de 105 femmes, dont 4 en situation de handicap.
L’atelier de formation des communautés riveraines des zones côtières sur les techniques d’atténuation et d’adaptation d’érosion sur le genre et l’inclusion, tenu le 17 septembre 2022, dans 4 villages de la région d’Assinie (Mandjian, Assouindé, Assinie France, Azuretti), a quant à lui enregistré la présence de 24 femmes.
« Nous avons effectué des activités dans le cadre du projet Benkadi. En tant que prestataire, on nous a demandé de faire une offre financière et une offre technique.Il était ensuite question d’aborder les thématiques liées au droit, les compétences de vie, le leadership, afin d’emmener les femmes à contribuer de manière efficace à l’élaboration des politiques au niveau communautaire et prendre des hommes comme des alliés, car la lutte contre le changement climatique n’est pas une affaire d’homme. Elle concerne tout le monde », a expliqué la Présidente Exécutive de l’OFACI, Fanta Doumbia, le mardi 18 juillet 2023, à Abidjan-Adjamé.
Pendant les rencontres, poursuit-elle, « nous nous sommes rendu compte que les femmes ne savaient pas qu’elles participaient à la dégradation de la nature, elles ne savaient pas qu’elles devaient intervenir pour la surveillance des parcs. Nous avons fait en sorte qu’elles se sentent impliquées dans la recherche de solutions pour les changements climatiques et sur la surveillance des parcs. Nous leur avons expliqué qu’il ne faut pas accéder à ces parcs ».
Pour elle, ce genre d’activité devrait se multiplier, car les femmes ignorent encore beaucoup de choses du fait « d’être dans un environnement dominé par les hommes et les gens pensent que la place de la femme n’est pas dans les discussions. Il faut amener les hommes et les femmes à comprendre que les deux parties doivent travailler ensemble pour atteindre les objectifs du projet », préconise-t-elle.
CSCI-Benkadi